Quadrature de l’éphémère

Le livre

Quatre saisons, douze poèmes par saison, une mathématique du temps.
Celui qu’il fait et celui de l’instant présent comme un cadeau à partager. 

J’ai écrit ce recueil parce qu’il faut le dire aussi quand on est heureux.
Parce que, quoiqu’il arrive, la nature est ce qui existe de plus généreux sur cette planète.
Je l’ai écrit, assise sur les marches de ma caravane,
comme une ode à ce Luberon tant aimé, au Luberon de chacun, aux jours qui se suivent.

Illustrations de Zaü

Ce qu'on en dit

Quadrature de l’éphémère d’Hélène Dassavray est une ode à la douceur de vivre et au Lubéron. Les saisons sont là pour nous rappeler que tout passe, et qu’il faut savoir profiter des belles choses au moment où elles se présentent. Il est important de garder sa capacité d’émerveillement.

Les textes sont simples et pourtant ciselés, concis. Il s’agit de nommer chaque chose, de la situer à sa juste place. Le recueil se découpe en quatre parties, une pour chaque saison, mais celles-ci ne sont pas nommées, l’autrice préférant les évoquer par les mois de début et de fin : « De mars à juin ».

Il y a ici une attention portée aux nuances de la lumière, aux couleurs, à l’atmosphère, qui sont celles de la campagne, du Lubéron. Ici, tout est signe, chaque manifestation de la nature, comme le frémissement du printemps dans les branches, fait sens. Hélène Dassavray écrit sur les plaisirs simples de la vie, sur la convivialité, le partage, au contact de la nature.

[Valérie Canat de Chizy in terre à ciel]
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Telle une variation occidentale du Grand Almanach Poétique Japonais, Quadrature de l’éphémère déploie ses concertos des Quatre Saisons comme la musique secrète d’un rapport au monde à saisir cette magie de « l’éphémère ».
[Rémy Soual in Recours au poème]
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Extraits

S’asseoir sur les marches
regarder le soir tomber
le pin et l’amandier s’estompent
les martinets frôlent l’invisible
le cœur s’amarre à la première étoile

*

Les premières tablées
sous le soleil d’avril
verres pleins et levés
au commun des destins
dont nous tissons les fils

Les derniers rayons
sur les feuilles des chênes
et des pins qu’ils dorent
les chants d’oiseaux
celui de la fontaine

Le parti pris de vivre

*

Les blanches fleurs en cerisiers
prairies piquées de jaune
le mauve des lilas
la perspective verdoie
et l’aigle tout survole
cerf-volant dans le bleu

*

Ecouter une lecture par le collectif poétique 30′ D’!NSOMN!E : ICI

 

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Editions La Boucherie littéraire
I.S.B.N. : 979-10-96861-25-5
Nombre de pages : 84
Prix public : 14 €
Format fermé : 110 x 170 mm
Façonnage : Dos carré collé
Impression : Numérique

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Bonus

 Photo Zabou – Le Luberon – 2021