On ne connaît jamais la distance exacte entre soi et la rive

couverture On ne connaît jamais la distance entre soi et la rive

Le livre

Je me suis essayée souvent à dire le sujet de ce recueil qui me tient à cœur, sans jamais trouver les mots justes à mon oreille. Au mois de juillet 2015, a eu lieu le 1er festival Poésie Nomade en Luberon, j’y ai passé trois jours entourée de poètes et amis à écouter, entendre, partager, vibrer à, la poésie dans ce qu’elle a de plus magique, multiple, sincère, et énergétique. Au retour de ce voyage les mots sont venus comme s’ils coulaient de source – si je puis dire.

Je remercie.

A la fois intimes et universels, la sexualité et la féminité sont des thèmes souvent liés et abordés en poésie, en art en général, il faut dire qu’ils sont tout de même à l’origine du monde.

Ce qu'on en dit

Un livre comme une petite cathédrale d’eau vouée au culte de la légèreté d’amour et le sens de la vie…

Jean Palomba in Terre à Ciel

Le désir arpente aussi les pages du présent ouvrage, en ses redécouvertes successives du corps.

Alain Helissen in Cahier critique de poésie

Un roman comme un corps en mouvement permanent, une fontaine de jouvence,  poétique, où à chaque mot, à chaque phrase, le corps se livre, comme un torrent. Joie du corps et des mots qui le dévoilent, où le corps en dit toujours plus, comme s’il ne cessait d’écrire ses aventures.

Philippe Chauché in La cause littéraire

Hélène Dassavray, également romancière, qui dédie son livre « à (s)es ainées et leurs combats pour (s)a liberté » comme « aux hommes attentifs », célèbre le corps et la liberté des désirs exaucés et, somme toute, la rencontre réussie. Avec l’autre, mais aussi, et plus secrètement, avec soi-même : « un jour elle est devenue confluent de ses propres chemins ». Voilà une quête de plénitude et de réconciliation aboutie, quand on accepte la confrontation avec le vertige de vivre et sa part obscure, ce que traduit bien cet extrait : « On ne connaît jamais la distance exacte entre soi et la rive / ni à quel moment la vie vous échoue / sur les plages / de votre mer intérieure. »

Michel Baglin in Revue Texture

On me dira que c’est la moindre des choses que les poèmes ruissellent, coulent, inondent, éclaboussent parfois, s’épandent de page en page comme le meilleur engrais. Certes, mais ils le font ici avec une élégance mesurée, une écriture au doigté fertile, un respect de la matière transfigurée, qui appartiennent à celles qui ont vraiment vécu et savent le raconter avec une humilité palpable.

Jean Azarel in Autour des auteurs

Extraits

Une femme voit couler son sang à chaque lune,
peut-être est-ce pour cela
qu’elle éprouve moins le besoin
de verser celui des autres.

*

Un jour elle est devenue source

*

Un jour quelque chose s’est ouvert

chaud
un fleuve
de sa chair
a jailli

ainsi qu’un sentiment

ou une résurgence

rejoindre
à travers tous les âges
l’essence
l’origine
le secret
l’intention
de sa féminité

L'acheter

Editions La Boucherie Littéraire
Nombre de pages 52
Impression Numérique
Format fermé 110 x 170 mm
Couverture Papier Gmund Tactile Crème 300 gr/ m2
Intérieur Papier Munken Print Cream 115 gr/m2
Façonnage Dos carré collé
Poids 115 gr
3ème tirage
Collection Sur le Billot
I.S.B.N. 978-2-9551283-3-6
Date de parution 21 décembre 2015
Prix 11 €
Distribution Serendip-Livres

Bonus

Lecture au Tourel

Le jour de la sortie au Tourel – un ancien couvent 🙂

Photo Antoine LnP