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A la récré, je donne du feu à un Syrien qui apprend le français.
Il a traversé, avec sa femme et leurs trois enfants.
Il n’a pas beaucoup de mots, il ne parle pas anglais non plus, mais il répète ce qu’il a à dire,
C’est bien la France.
C’est bien la France.
Je lui dis que je le sais,
lui souhaite la bienvenue,
il comprend ce mot.